Article rédigé par Abigail 2nde E.
"Le vendredi 28 novembre 2025, nous avons eu la chance de recevoir Martin Gaboriau, un journaliste indépendant, originaire de Lyon. Martin Gaboriau a en effet vécu une expérience hors du commun, un parcours captivant qui n'a pu que nous inspirer dans notre recherche pour le projet « Ose l’Aventure ». C'est donc celui-ci que nous allons vous rapporter maintenant.
Au cours de l’année 2024, Martin et son ami, également journaliste, ont réalisé un parcours de 1768 km sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, un parcours non seulement physique, mais surtout humain et spirituel, plein de rencontres, de doutes, d'émerveillement et de persévérance.
A l'origine pensé dans un but professionnel et d'un besoin de se reconnecter à l'humain, il revient comblé et changé intérieurement. L'aventure a donc duré 62 jours avec une moyenne de 30 km par jour. Commune de départ : Lyon. Son but : Santiago de Compostela. 1768 km à pied.
Ils partent sans grande condition physique et avec très peu d'affaires. Les débuts sont d'ailleurs très difficiles. De plus, les conditions météorologiques n'aident pas, elles impactent le moral et l'aspect mental de l'expérience avec les réflexions individuelles intensifiées. Mais les 2 reporters ne se laisse pas abattre. Au fil des jours, voire des semaines, l'esprit camino comme on dit se fait ressentir. Les rencontres sont nombreuses et toujours bienveillantes. Le sentiment de communauté se met en place et petit à petit l'apparence, les prénoms deviennent secondaires. L'approche de l'autre devient totalement différente, unique et propre au chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Durant leur périple, Martin et son ami traversent une partie de l'Espagne avec une étape, la traversée de la Meseta, particulièrement difficile. La routine devient mécanique, presque robotique : marcher, mettre un pied devant l’autre, se soutenir. Jusqu’à l’émotion de l’arrivée.
Cette aventure a été un chemin de vie, une expérience inoubliable. Les personnes et les difficultés rencontrées lui ont permis d'apprendre sur lui-même et sur les autres. Mais le retour aussi a été difficile avec la perte d'appartenance au groupe, le retour à la réalité et à un rythme normal. Cette expérience le marquera dorénavant, à tout jamais. Une parenthèse unique dans la vie de Martin Gaboriau."
